Comment aider son enfant atteint d’agoraphobie ?

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Trouble psychologique en recrudescence avec la pandémie du covid-19, l’agoraphobie peut laisser des séquelles sévères. Touchant 3 % de la population, cette peur des espaces ouverts et des lieux publics affecte particulièrement les enfants. Les solutions sont variées, mais il faut commencer par une consultation en centre médical.

Voir un médecin pour diagnostiquer l’agoraphobie

En cas de suspicion d’agoraphobie, pensez à prendre rendez-vous auprès du médecin de famille. L’idéal est même de décrocher un rendez-vous avec un pédiatre ou un psychologue spécialiste de l’enfance. Dans tous les cas, la maladie est à confirmer par un professionnel de la santé. Quoi qu’il en soit, notez que l’anxiété d’anticipation constitue un signe récurrent de ce trouble. L’enfant a peur du monde extérieur. Il craint pour sa vie. Sa hantise serait de perdre le contrôle de la situation. Les enfants agoraphobes semblent aux aguets, prêts à faire face à un danger imminent dès qu’ils sortent de leur zone de confort et de sécurité. Outre l’évitement, les vertiges peuvent apparaître. Le pédiatre peut orienter vers un psychiatre ou un thérapeute. Dans certaines situations, ce spécialiste peut prescrire un médicament contre l’anxiété.

Confier l’enfant à un coach en développement personnel

La prise en charge psychologique est aussi importante que l’aide de l’entourage. Un coach en développement personnel devrait pouvoir apporter sa contribution. Cet expert compte généralement des années de pratique dans la culture de la confiance en soi. En effet, le manque d’assurance suite à un traumatisme est parfois à l’origine du problème. Il faudrait ainsi envisager une reprogrammation neurolinguistique. À la rigueur, une aide pour vaincre la timidité maladive pourrait être tentée. Le coaching apprend à améliorer la connaissance de sa propre personne. C’est un chemin vers l’épanouissement. Il prépare à une vie sociale. Par ailleurs, l’agoraphobie suit différentes étapes. Pour les cas les moins sévères, quelques séances de thérapie chez un psychologue pourraient changer le patient.

La piste de l’hypnothérapie est à envisager

Si les solutions proposées sur http://agoraphobie-solution.fr et les traitements conventionnels n’apportent pas les résultats escomptés, les médecines alternatives sont à explorer. L’hypnothérapie constitue l’un des nombreux choix. Cette science exclut le plongeon dans le subconscient. Bien au contraire, le patient est guidé à se souvenir de ses potentiels. En effet, dans le passé, l’enfant a peut-être été un bon élève. Il a probablement aimé aller à l’école. Il faudra lui rappeler à quel point il fut à la hauteur de chaque situation en étant à l’extérieur de la maison. Le but est de laisser de côté les peurs infondées en partant du vécu. La séance vise en même temps à changer la perception de la réalité. Surmonter une phobie demande un travail de longue haleine. Si possible, il faut traiter le stress, quitte à prendre des calmants naturels tels que la verveine ou la citronnelle. Une exposition progressive à la situation que l’enfant a tant redoutée est indispensable. Il doit sortir et comprendre qu’en fin de compte, ses craintes étaient infondées.

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